« Favoriser le sentiment de ‘continuité d’être’ de l’enfant au sens de Winnicott lui permet de se développer harmonieuse-ment, de se construire, de forger son identité, de grandir… Il est indispensable que l’enfant puisse se sentir le même durant toutes les expériences qu’il traverse. C’est par la constance des soins qui lui seront prodigués par les adultes qui l’entourent qu’il développera cette compétence et pourra instaurer sa confiance dans le monde tant nécessaire au sentiment de sécurité. À cette condition, il pourra partir à la découverte de son environnement.
Mais grandir nécessite de passer d’une étape à une autre, d’un état à l’autre, d’un lieu à l’autre, d’une personne à l’autre… Que de changements ! La vie est jalonnée de transitions qui gagnent à être pensées, aménagées au plus près des besoins de l’enfant pour qu’il puisse éprouver ce sentiment de continuité.
Cette session sera l’occasion de se pencher sur les moments de transition qui ponctuent la vie de l’enfant. De sa nais-sance à l’entrée dans les différentes collec-tivités : arrivée à la crèche, passage d’une section à l’autre ; entrée à l’école et circulation entre les différents lieux, temps et adultes de l’école (classe, cours de récréa-tion, temps de midi, accueil extrascolaire…) ; voyage entre les activités variées qui rythment sa journée… Nous explore-rons ensemble les différents dispositifs qui peuvent aider à construire et à soutenir la continuité, tels que la familiarisation, les objets de sécurité, transitionnels et les rituels. Nous nous intéresserons aussi au continuum éducatif, à la question de com-ment faire continuité en exil, au passage de l’enfance à l’adolescence… »
Au fait, quand les 40 ans arrivent en pleine période de pandémie, une institution peut-elle s’offrir la crise de la quarantaine ? Se demander, par exemple, si son action est essentielle dans le paysage de l’accueil de l’enfance ?
Tout le monde est assez d’accord avec l’idée qu’il nous faut rater un certain nombre de choses pour apprendre. Notre système éducatif traditionnel tient pourtant peu compte des vertus de l’échec. Comment changer notre regard sur l’erreur et l’échec ?
L’autre, cet étranger me ressemble-t-il ? L’empathie serait-elle un élément clé dans cet élan vers l’autre ? L’altérité nous transforme dans un mouvement d’aller et de retour.
En tant que professionnels de l’enfance, plaçons notre attention pour préserver le travail invisible, intime, que tout être, à tout âge, doit pouvoir réaliser pour grandir.
Organe du toucher, la main établit le contact entre soi et l’autre, entre le dedans et le dehors.
La 40e session fait honneur au désordre. ce désordre tant nécessaire pour se développer, pour grandir, pour rencontrer l’autre, pour ouvrir de nouveaux champs aux possibles.
L’individu se construit à la croisée du collectif et du singulier, du social et du psychique. A mesure qu’il grandit, changements et continuité émaillent son chemin.
Dès sa naissance, l’enfant expérimente, il joue, il découvre, il est assoiffé de connaissances ; c’est ce que l’on nomme la pulsion de savoir. On l’appelle aussi « curiosité ».
Il y a une trentaine d’années, l’idée que « le bébé est une personne douée de compétences relationnelles» commençait à prendre du sens tant
Dans les milieux d’accueil, il est préconisé de parler du bien-être de l’enfant, mais qu’en est-il du plaisir ?