Lorsque la question du sommeil du tout-petit est abordée, c’est le plus souvent, sous l’angle du problème. « Fait-il ses nuits ? » demandons-nous aux jeunes parents, dès la naissance de leur nouveau-né. Si la réponse est « non », les regards laissent à penser que les parents ne savent pas s’y prendre (du moins beaucoup de parents le ressentent ainsi) : ils seraient laxistes et se prépareraient des lendemains difficiles. À moins que ce ne soit leur enfant qui aurait un problème ? Les parents seraient alors à plaindre. Pourtant, si nous élargissons notre angle de vue à l’ensemble de la planète et dans une perspective historique, nous nous rendons vite compte que le sommeil du tout-petit n’est pas partout considéré comme un problème, même si, ici et là-bas, les bébés se réveillent la nuit. Les habitudes de sommeil sont très différentes selon les régions du globe, les cultures, les familles ou tout simplement les habitudes personnelles. Tout comme aimait le répéter le Professeur Kahn dans ses consultations (Spécialiste du sommeil, Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola – Bruxelles), nous considérerons que les comportements autour du sommeil sont adéquats si les membres de la famille sont heureux de la situation existante. À l’inverse, nous ne parlerons de problème de sommeil que lorsque l’enfant et/ou sa famille souffre(nt) d’un comportement lié au sommeil et non si le comportement s’inscrit hors de la norme sociale ou culturelle.

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Tarif : 4 euros

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