Pour passer du babillage aux mots, le/la jeune enfant doit avant tout avoir des partenaires adultes « compétent∙e∙s » avec qui communiquer. Les premières compétences étant celles de construire avec lui/elle une relation de sécurité affective, de lui offrir un bain de langage, de se mettre à son diapason, de répondre à ses manifestations verbales et non verbales, d’individualiser les échanges, de nommer ce qui se passe pour l’enfant, de verbaliser ses propres émotions… Bref, il s’agit de créer un contexte communicationnel propice à l’acquisition du langage.
La première année est fondamentale pour le développement des comportements non-verbaux de communication, essentiels à l’acquisition du langage verbal. Au cours de la deuxième année, l’enfant passe des premiers mots aux premières phrases. À la fin de la troisième année, l’essentiel du chemin devrait être parcouru. Au sein du milieu d’accueil, quels sont les ingrédients essentiels au développement du langage auxquels les professionnel∙le∙s se doivent d’être attentif∙ve∙s? Pourquoi les comptines enfantines, jeux de doigts, albums de littérature jeunesse peuvent-ils soutenir l’acquisition du langage chez le tout-petit ? Quel est l’impact de l’utilisation croissante des écrans par les adultes comme par les enfants sur le développement du langage et de la communication en général ? Et si le langage tarde, si l’enfant se fait difficilement comprendre ? Quels sont les signes d’alerte ? Les enfants ont-ils les mêmes facilités/difficultés face au bilinguisme ? Ou au multilinguisme ? Et comment accompagner au mieux les enfants dont les parents ne parlent pas le français ?
Autant de questions qui pourront être abordées dans ce groupe de travail.
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